"Les lettres de ma tante en Ré" !
Un roman entre Ardenne et Océan, de la poésie, et des bouts de terroir... terroir forestier et terroir de vignes et de sel.
Un roman qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page...
Dont 52 lettres énigmatiques qui distillent des pistes, 52 lettres qu'on relit pour le velouté des mots.
Ce sont les lettres découvertes dans la maison que Lucie a hérité sur l'ile de Ré.
La jeune ardennaise, intriguée par le cadeau inattendu d'une tante qu'elle ne connaissait pas, suit la piste des petits cailloux semés à la mode du petit Poucet tant dans son village de la vallée de la Semois que sur l'ile Charentaise.
Anecdote 1 : Lors de ramassage d'intrus sur une plage de l'ile de Ré Mimie Poncelet a rencontré des habitantes, elles aussi armées de sacs bombés... après quelques papotages : "Oh ! c'est vous ! J'ai lu votre livre, vous m'avez fait redécouvrir mon ile ! j'ai retrouvé tous les endroits que vous décriviez, c'était fantastique !"
Anecdote 2 : Mimie Poncelet a eu d'énormes facilité pour décrire un antique tracteur étant donné qu'elle en a conduit un dans sa prime jeunesse.
Extrait :
"Il partait aussi « au bois », comme on dit chez nous en Ardenne. Seul, avec son vieux tracteur Fergusson, fumant et crachant ses volutes de vapeurs d’essence et de pétrole. Il y filait dès que le temps le permettait…
Les touristes, de passage au village, sortaient leurs appareils photo, tant cet ancêtre (le tracteur), semblait sortir d’un musée ! Il revenait, précédé des sonores efforts de son engin, avec de modestes charges de bois dépassant à peine des ridelles de sa remorque aux énormes roues. Il semblait rentrer avec plus de pneus que de bois ! Souvent il était suivi d’une interminable file de voitures qui, dans les routes sinueuses de notre vallée, ne parvenaient pas à le dépasser aisément. Dans le village ce cortège ne passait pas inaperçu ! Parfois, ça klaxonnait, alors, se dégageait un petit côté mariage !"
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