Comment avouer les sentiers plutôt que l'université, les vadrouilles à la place de lectures choisies, le dos penché sur les semailles, les yeux dans les nuages, l'écoute des bois et des anciens.

   Comment expliquer le contentement de la lecture, jusque parfois bien tard sous les draps.

   Comment remercier la vivifiante école buissonnière en collines ardennaises qui discrètement s'insinue et donne un angle d'écriture particulier.

   Comment ne pas comprendre que des dizaines d'années de conteuse professionnelle ont roulé les mots, tant et tant qu'ils sont devenus ronds pour le papier.

   Probablement hors des canons littéraires, la liberté de l'"inculte" qui a cultivé le sol de sa chère Ardenne natale.

   L'école n'avait pas correspondu à sa rêverie alors Mimie l'a quittée pour la pépinière forestière mais elle n'a cessé d'engranger d'apparents petits riens.

   Un jour, ça s'est aligné !

   Merci aux rêveries et merci aux lecteurs qui les partagent...